La reproduction sonore passe inéluctablement par un système électroacoustique. Afin de l’adapter au local d’écoute, une étude est nécessaire.
L’utilisation de méthodes d’approches éprouvées et utilisant la conception de génération de champs acoustiques en 3D plus proche de la réalité que celles traditionnelles en 2D, permet d’obtenir une couverture optimale et cohérente sur une large zone d’écoute. Taylor Made System® a développé un savoir faire dans la sonorisation des lieux très réverbérants. L’utilisation d’outils spécifiques et informatisés de mesure et d’analyse aboutit à des solutions efficaces, tout en respectant l’esthétique du lieu et en ouvrant considérablement le champ d’application en matière de création de paysages sonores (muséographie, simulateurs, cinéma privés, parcs à thèmes,…)
Quels sont les bénéfices ?
– Une augmentation de l’intelligibilité sonore (présentations, conférences, annonces
publiques, grands halls …)
– Une augmentation de la zone d’écoute utile
– Une diminution de la fatigue auditive
– Une meilleure immersion et un meilleur réalisme du vécu sonore – facilité
d’adaptation aux contraintes d’esthétiques visuelles
Notre expertise s’est appliqué avec succès par exemple au Planétarium de la Cité des Sciences de Paris, à l’Institut du Monde Arabe à Paris (sonorisation en WFS) ou à l’hippodrome de Saint Cloud. Actuellement nous étudions une nouvelle salle de spectacle de 2000 places à Dakar qui sera doté d’une diffusion sonore hybride line array et WFS !
L’obtention d’enceinte non localisable impose de créer un système s’appuyant sur la stéréophonie. Pour mémoire, le mot stéréophonie ne signifie nullement 2 canaux, mais relief. La stéréophonie est donc une technique basée sur des notion de différences de temps / différence de niveau – qui va permettre de créer une infinité de sources virtuelles, aussi bien en largeur qu’en profondeur avec un nombre fini de sources réelles.
La première condition nécessaire pour avoir un bon effet stéréophonique est d’avoir des enceintes identiques du point de vue de l’oreille (et non du point de vue des mesures classiques). Les enceintes acoustiques devaient donc être adaptées au local, et corrigées pour également compenser la traversée du dôme écran dont la transparence acoustique n’est que de 10%. La technique utilisée pour l’ajustage et l’optimisation du système, appelée méthode Physiotemporelle™ parce quelle tient compte de la physiologie de l’oreille humaine dans sa relation au temps (voir en fin de texte).
Une deuxième condition pour avoir des enceintes non localisable est d’avoir des enceintes qui ont une signature acoustique identique ou au moins très proche dans l’angle solide de rayonnement. Notre système de traitement interne de la perception sonore (un genre de DSP) est en effet préprogrammé depuis des centaines de millier d’années pour l’écoute de sources naturelle (voix, oiseaux, instrument de musique) dont une des caractéristique commune est cette signature acoustique identique quel que soit l’angle d’émission. Quand une réflexion émise par une source sonore qui n’est pas comme une source naturelle arrive à l’oreille, celle-ci est perçue comme « artificielle » et demande donc au cerveau un travail supplémentaire pour la rendre cohérente avec le son direct. Ce phénomène entraine également une augmentation de l’impression de son reproduit par un appareil (son artificiel), et donc facilite au cerveau la localisation de la dite source artificielle, une enceinte acoustique dans notre cas.